Ruches

L’écoute et l’observation des abeilles permettent de renouer un lien privilégié avec la Nature, et ouvrent une porte sur un monde fascinant, orienté vers le soleil, les fleurs et la quête permanente d’une harmonie collective.
Dans l’Egypte ancienne, les abeilles étaient appelées les « larmes du Soleil ».

Sentinelles du vivant, les abeilles, comme l’ensemble des insectes pollinisateurs, sont maintenant menacées de disparition.
Dans ce contexte, conduire une ruche devient un engagement écologique citoyen, et nous amène à la prise de conscience des grands équilibres du vivant.

La Cour Pétral a désormais ses ruches, et nous oeuvrons lors des journées mensuelles des Amis de la Cour Pétral pour la pratique d’une apiculture traditionnelle, naturelle et respectueuse de l’abeille.


Le rucher de la Cour P
étral

Les espaces verts et protégés de la Cour Pétral, très diversifiés, avec leurs zones de bois, de prairies et de vergers, appellent naturellement la présence des abeilles et, généreusement, notre ami Pierre de Marseille y a installé deux colonies en avril 2012.

Depuis, un petit groupe « d’api-amateurs » s’essaient à « l’art-piculture », fascinés par leur présence et les messages incroyables qu’elles nous envoient : le rucher est au verger ce que l’horloge est à la maison, un cœur qui bat, ici, la mesure des saisons.

Cet art délicat, centré chez nous sur l’observation et non l’exploitation, éveille tous nos sens :

  • l’ouïe, qui nous fait rentrer en dialogue avec les abeilles quand nous les approchons jusqu’à entendre le chant émouvant de la reine naissante
  • la vue, qui ne peut que s’émerveiller de leur corps individuel et collectif, de leurs constructions de cire et de leur génie de magasiniers
  • le toucher, avec tout ce qu’il peut avoir de piquant parfois, quand nous-mêmes ne sommes pas assez doux
  • l’odorat, car tout dans une ruche sent délicieusement bon, du miel à la propolis en passant par la cire…

Et, petit à petit, ces sens éveillés se mettent à percevoir un peu du mystère des abeilles, de la nature et de nous-mêmes…

Victor Hugo a écrit :

            Rien ne ressemble à une âme comme une abeille. 

            Elle va de fleur en fleur comme une âme d’étoile en étoile, 

            et elle rapporte le miel, comme l’âme rapporte la lumière.

Aujourd’hui le rucher, appelé « les larmes du soleil », abrite trois colonies : Calypso, Mélisse et Amaryllis. Un jeune essaim vient de s’installer dans une ruche-gîte mise à disposition, espérons qu’il l’élira comme demeure définitive !